Prédire les changements dans la distribution des habitats à Sabellaria alveolata

Les bioconstructions à S. alveolata résultent de l’activité de construction et de maintien des tubes par les individus, de l’apport de nouvelles recrues, et d’une combinaison de paramètres environnementaux. L'objectif est de comprendre, par la modélisation, comment les variations dans la qualité d’un habitat et dans la physiologie de l’espèce bio-constructrice, peuvent affecter la croissance et la dynamique d’un récif. 

 

La qualité d’un habitat sera définie ici par une combinaison de facteurs environnementaux:

- facteurs hydrodynamiques: température de l’eau, salinité, vitesse et orientation des courants,...

- météorologie:  température de l’air, vents, force et direction des vagues,...

- production biologique (chlorophylle a)

- topographie: bathymétrie, pente, nature du substrat, nature des sédiments,...

Il faudra alors trouver les facteurs qui expliquent le mieux la présence de S. alveolata

 

Nous pourrons alors produire des cartographies prédictives par exemple sous différents scénarios climatiques.  Mais si nous sommes capables de prédire le présent – et le futur – nous pourrons également tenter de produire des cartes de la présence passée des récifs sur les côtes européennes.  Les données historiques collectées nous serviront alors de validation des modèles.  Ces cartes pourront assister les décideurs et les gestionnaires de la diversité marine dans la définition d’aire marines protégées.

Plusieurs approches de modélisation seront utilisées pour prédire les zones les plus favorables à l’implantation de cet habitat récifal et proposer des cartes de distribution modélisée des récifs.